Voyage en entreprises régénératives – Épisode 3 : « Dévoiler l’Entreprise Régénérative : vers la réduction des volumes »

Le deux premiers épisodes de ce « Voyage en Entreprises Régénératives » ont permis de prendre conscience que continuer à viser une croissance volumique dans un monde fini, c’est faire porter de très gros risques au vivant dans son ensemble, et donc à nous Humains et aux Générations futures.

Changer de paradigme devient une urgence absolue : bienvenue dans le nouveau paradigme de l’Entreprise Régénérative.

Une « Entreprise Régénérative » se conçoit, s’organise et opère comme un système vivant dans le cadre des limites planétaires.

Elle s’inspire de la formidable capacité d’adaptation et de création du vivant, pour faire basculer son modèle économique, sa culture et son organisation.

Elle respecte donc les 9 principes du vivant :

 

Mais comment l’Entreprise devient-elle « Régénérative » ?

 


Cela se passe en 3 mouvements :

 


1/ Le mouvement TIC, c’est pour changer de regard sur l’Entreprise,système vivant avec des parties prenantes humaines mais aussi non humaines.

Elle respecte les principes du vivant en simultané, et notamment l’équilibre dynamique avec la Terre. Ça passe par la réduction des volumes de matières. Mais ce n’est pas suffisant.

2/ Il faut aussi régénérer, c’est le mouvement TAC.

 


Le rôle de l’Entreprise change
. Pour continuer à créer de la valeur, elle s’appuie sur la singularité de ses parties prenantes et leur potentiel de création continue. L’intention est de mettre en place les conditions qui permettent le déploiement du vivant, humain et non humain.

3/ Cela ouvre la voie au 3ème mouvement, le BOUM.

 


Le BOUM, ce sont les effets papillon directs et indirects qui découlent de la création continue.
Effets que l’Entreprise n’avait pas anticipé et qui vont régénérer bien au-delà d’elle. L’Entreprise cesse de privilégier la performance, l’optimisation, la croissance des volumes, pour miser sur les principes du vivant : interdépendance, équilibre dynamique, pas de déchets, décentralisation, en s’appuyant en même temps sur la diversité et la singularité.

Chapitre 1 : L’Entreprise et ses parties prenantes

Dans l’Entreprise Régénérative, il n’y a plus vraiment de parties prenantes, mais des cocréateurs représentés sous forme de neurones et synapses.

 


Dans cette représentation, l’Entreprise n’est pas au centre et la Terre est incluse,
intégrant les humains et non humains, car elle porte des enjeux majeurs vis-à-vis des activités de l’Entreprise, avec une influence sur toutes les autres parties prenantes. Au-delà de  l’appropriation de ressources et de matières premières, en tant que système vivant créatif, la Terre peut devenir un partenaire puissant de l’Entreprise, à condition que ses impératifs soient respectés et son potentiel encouragé.

Les enjeux portés par la Terre et ses différentes entités, l’atmosphère et ses molécules d’air, l’eau, le sol, le sous-sol, les animaux et végétaux, sont en fait partout : sans elle, rien de possible.

Tous les écosystèmes et toutes les entités de la Terre sont traversés et impactées par les activités de l’Entreprise. La Terre est présente partout.

 

Chaque partie prenante interagit avec l’ensemble de ses entités : air, eau, sol, sous-sol, animaux, végétaux. Tout ce système de parties prenantes forme un système vivant. Tous les acteurs sont les nœuds d’un même système dynamique, évolutif.

Les parties prenantes sont interconnectées, elles nous influencent et s’influencent mutuellement, plus ou moins consciemment.

 

Chapitre 2 : Analyse des 9 principes du vivant en Entreprise, entre parties prenantes.


Quel est l’état de nos relations avec nos parties prenantes ? Quel sont les échanges qui sont favorisés et/ou délaissés ?

Observons cela pour les 9 principes du vivant.

1 & 2/ Interdépendance et Équilibre dynamique


Interdépendance
: selon les parties prenantes, l’interdépendance peut être « forte » ou « cassée ». Entre les fabricants de lave linges et les actionnaires, elle est forte, ainsi qu’entre les fabricants et les distributeurs. Par contre, entre les fabricants et la Terre, elle est cassée, car non pensée.

Équilibre dynamique : la relation peut être « adaptée », « inadaptée » ou « en évolution », avec un certain niveau d’équilibre. Ainsi, entre les fabricants et les distributeurs, la relation est déséquilibrée, au profit du distributeur. Avec la Terre, le rapport extractif du fabricant avec l’environnement conduit à des externalités négatives, la relation est aussi déséquilibrée. Avec les actionnaires, selon leur niveau d’attentes de retour sur investissement, la relation avec l’Entreprise peut être soit stable (actionnaires de long terme, fonctionnant en coévolution avec l’Entreprise, en attente de rentabilité raisonnable), soit déséquilibrée (fonds vautours).

 

3/ Pas de déchets


L’un des principes les moins observés en Entreprise, qui cumule les externalités négatives :
pollution de l’eau, multiplication des micro plastiques, des matières non recyclables, etc…

Mais aussi dans le développement de déchets non matériels : temps gaspillé à cause d’une mauvaise organisation avec les fournisseurs, stress dû aux exigences d’un actionnaire, etc…

4/ Sous-optimalité


En général, toutes les relations entre parties prenantes fonctionnent à flux tendus en Entreprise.
Et le moindre grain de sable vient gripper le système, mettant à l’épreuve sa robustesse. Par exemple, si les besoins d’un fabricant grandissent et que ses fournisseurs habituels ne peuvent y répondre, c’est le blocage.

Mais la sous-optimalité peut aussi être observée dans les marges de manœuvres mutuelles existantes dans les relations entre parties prenantes : plus ces marges de manœuvres seront larges, plus la relation sera puissante, grâce au potentiel d’utilisation de ces relations à venir.

5/ Croissance limitée


Aujourd’hui, le principe de croissance illimitée est probablement le plus structurant en Entreprise.

Quel impact sur les relations entre ses différentes parties prenantes ?

Dans un contexte de croissance illimitée de l’Entreprise, la mise en concurrence permet faire baisser les prix. Mais cela tend la relation avec les fournisseurs, qui doivent baisser leurs coûts, donc in fine la qualité de leurs produits, ce qui a un impact direct auprès des clients en bout de chaîne. C’est l’effet systémique.

Par rapport à la partie prenante « Terre », l’impact est encore plus clair : comment concevoir une Entreprise à croissance infinie dans une Terre par principe finie ?

6/ Diversité

Sur ce principe »Diversité », pour analyser les relations entre parties prenantes, on peut se poser la question : « Et si une des parties prenantes disparaissait, les autres parties prenantes seraient-elles en péril » ?

Par exemple, pour un fabricant de produits industriels, 90% des minerais qu’il pourrait utiliser proviennent d’un seul pays, la Chine, ce qui le fragilise inéluctablement.

7/ Pas de centre


Il s’agit ici d’observer l’autonomie accordée aux parties prenantes
: une entreprise décentralisée permet plus d’autonomie à toutes ses parties prenantes. Par exemple, en déconcentrant les sites de fabrication et les niveaux de décisions associés, plutôt que les réserver à la direction centrale.

Le contre-exemple, c’est Apple. Une marque qui ne laisse aucune autonomie à ses clients, captifs, dépendants d’un écosystème de produits non compatibles avec d’autres marques.

8/ Singularité


Observer la singularité parmi les parties prenantes, c’est analyser leur capacité d’expression de leur potentiel, de leur essence profonde.

Par exemple, les clients sont-ils exclusivement considérés dans un rôle d’acheteurs de produits ou services ? Les sollicite-t-on aussi dans des rôles de co-création et/ou de réparation des produits ou services proposés ?

Sur la partie prenante « Terre », la forêt d’hévéa est-elle incitée à croitre, abriter la vie, nourrir une faune sauvage ? ou bien n’est-elle utilisée exclusivement que comme une ressource de matières premières pour une industrie manufacturière qui fabrique des pneus ?

9/ Création continue


Dans le domaine de la création continue, il s’agit d’observer si la relation entre les diverses parties prenantes permet de créer quelque chose de plus grand que la relation entre chaque partie prenante (1+1=3).

  • Par exemple, une machine à laver proposée en kit, en open source, co-construite et améliorée continuellement avec les clients.
  • Dans le domaine du vivant, les végétaux qui créent et meurent de façon continuelle, à chaque cycle des saisons.
  • Ou les parents qui laissent leurs enfants grandir et vivre de manière autonome.

Il s’agit aussi de regarder si le système généré par les relations entre les différentes parties prenantes de l’Entreprise peut survivre à sa disparition.

SYNTHÈSE : rappel des 9 principes du vivant

Ces principes nous entrainent à voir l’Entreprise sous un angle nouveau, plus vivant, de changer notre regard, en portant de nouvelles lunettes.

  • INTERDÉPENDANCE : Les systèmes vivants sont interdépendants.
  • ÉQUILIBRE DYNAMIQUE : Un système vivant maintient un équilibre dynamique dans un contexte changeant.
  • PAS DE DÉCHETS : Les systèmes vivants ne génèrent pas de déchets.
  • PAS DE CENTRE : Un système vivant fonctionne de manière décentralisée.
  • DIVERSITÉ : La diversité est une condition de la robustesse d’un système vivant.
  • SOUS-OPTIMALITÉ : La sous-optimalité est une condition de la robustesse d’un système vivant.
  • CROISSANCE LIMITÉE : La croissance d’un système vivant est limitée.
  • SINGULARITÉ : Chaque système vivant a une singularité propre.
  • CRÉATION CONTINUE : Un système vivant crée spontanément de façon continue.

Chapitre 3 : une nouvelle boussole pour l’Entreprise, la « Boussole du vivant »

En rouge, les principes du vivant sur lesquels on souhaite s’améliorer.

Cette boussole peut s’appliquer sur n’importe quel projet, les réunions d’équipes, les modèles d’affaires, …

Si l’on prend l’exemple de l’activité globale de production électrique, la boussole permet d’analyser les interactions avec la Terre :

  • Une production très centralisée (nucléaire), avec un principe de diversité peu respecté. La diversification dans la production électrique serait possible avec des éoliennes et des panneaux solaires.
  • En diversifiant ses sources de production, la robustesse globale de l’Entreprise pourrait s’améliorer.
  • L’interdépendance avec la Terre augmenterait, car l’entreprise dépendrait davantage du soleil et du vent.
  • Ce qui respecterait bien plus la singularité des territoires que la standardisation des centrales nucléaires.
  • Le principe « Pas de centre » gagnerait du terrain car l’Entreprise aurait éclaté ses productions un peu partout sur le territoire.
  • Mais pour ce faire, il faudrait extraire et déplacer beaucoup de matériaux, des minerais, des ressources rares. Avec comme conséquence, le principe « Pas de déchets » qui aurait tendance à régresser, voire passer directement au rouge.
  • Le principe d’équilibre dynamique serait lui aussi mis à mal, car l’Entreprise demanderait beaucoup à la Terre, surtout dans la phase de construction.
  • Et il n’y aurait pas de création, à la manière du vivant, à moins de s’associer avec des agriculteurs pour faire de l’agriphotovoltaïque.
  • Enfin, le principe de croissance limitée avec la Terre ne serait pas respecté. Si le demande en électricité augmente, la pression sur la Terre serait encore plus forte.

Avec cet exemple, on comprend bien, dans une vision globale du système, la notion d’interdépendance entre les différents principes, qui nécessite une adaptation permanente.

 

Une Entreprise Régénérative respecte TOUS les principe du vivant, dans TOUTES ses dimensions, avec TOUTES ses parties prenantes, de manière simultanée: le Graal !

Dans la réalité, cela est d’abord un objectif à viser, pour progresser pas à pas, grâce la boussole du vivant, afin de se mettre en mouvement, en appréhendant globalement les interdépendances, dans une approche systémique.

Chapitre 4 : Réduire est essentiel

Si la croissance de l’Entreprise n’est pas limitée, son fonctionnement « as usual » contribue de faire peser une pression forte sur les écosystèmes et déstabilise l’équilibre dynamique planétaire.

L’Entreprise doit donc réduire ses volumes, son usage de matières, d’énergie et ses impacts négatifs. En absolu et non en relatif,car une progression sur un des 9 principes ne peut se faire au détriment d’un autre principe par ailleurs.


Cela passe quasi nécessairement par un changement de modèle économique.
En suivant le mouvement TIC (grâce aux nouvelles lunettes qui lui permettent de faire évoluer son regard sur son contexte), pour faire passer les 9 principes au vert (avec la boussole du vivant).

 

1/ Évolution possible pour le fabricant de lave-linges


Un nouveau modèle économique locatif centré sur l’usage.

  • Installation de machines de qualité professionnelle dans un sous-sol d’immeuble ;
  • Les machines sont mises à disposition de la copropriété de l’immeuble, qui les partage entre tous les habitants ;
  • Avec un parc installé de 10 machines vs 30 auparavant ;
  • Le contrat entre le fabricant et la co-propriété est fonction du nombre de cycles de lavages. L’utilisateur ne paye que lorsqu’il lance une machine, cela l’incite à ne pas lancer de machines à moitié vides ;
  • Le fabricant reste propriétaire de la machine : son intérêt est de proposer le juste nombre de machines, pour ne pas les sous-utiliser, puisqu’il facture à l’utilisation de la machine.

Ainsi, les lave-linges loués sont de très bonne qualité, avec des pièces facilement démontables et réparablespour améliorer les coûts de réparation.

  • Les lave-linges sont démontables et recyclables en fin de vie, afin de réutiliser le maximum de pièces dans les nouvelles générations de machines.
  • C’est le principe de l’économie circulaire : « Pas de centre » et « Pas de déchets ». C’est mieux pour le fabricant et mieux pour la planète.

Au final, les volumes de machines baissent et les revenus du fabricant suivent la courbe de l’usage, qui augmente. Les marges grandissent.

Par ailleurs, dans une approche globale, les eaux de pluie sont récupérées pour baisser l’empreinte hydrique.

  • Cela peut s’effectuer grâce à une coopération avec des professionnels de la récupération des eaux, pour drainer de l’eau non potable jusqu’à des citernes qui alimentent les machines du parc.
  • Un lobbying est nécessaire pour changer la loi et pouvoir utiliser de l’eau non potable dans les cycles de lavage.

Enfin, pour limiter la pollution, une coopération avec des fabricants de détergents spécialisés sur de la chimie verte peut être proposée dans l’offre auprès des habitants.

  • Ces produits améliorent la durée de vie des machines et des vêtements, tout en améliorant l’impact sur l’environnement aquatique.
  • L’équilibre dynamique est favorisé : les machines ne rejettent que des molécules que la nature peut traiter.
  • Des solutions locales de traitement biologique des eaux sont incluses, sur le toit ou au pied de chaque immeuble. L’eau peut même revenir dans les lave-linges pour de nouveaux cycles de lavages.

Dans cet exemple, tous les principes du vivant sont respectés, sauf celui de la « Création continue ».

  • L’entreprise n’a rien créé à la manière du vivant ;
  • Et si elle disparait, le système s’écroule.
2/ L’entreprise de Tee-shirts


Évolution vers un nouveau modèle économique : la création d’une marque engagée, grâce à une offre d’abonnement.

  • Pour un montant donné, les clients reçoivent chez eux un nombre d’articles donnés, qu’ils peuvent remplacer quand ils le veulent ;
  • Cela permet de réduire les matières premières ;
  • Pour améliorer la durée de vie des vêtements, la fabrication est de bonne qualité, robuste et nécessite moins de lavages ;
  • Ce qui permet de faire des économies d’eau et occasionne moins de pollution des milieux aquatiques.

Pour augmenter ses marges, l’Entreprise a intérêt :

  • à augmenter la durée de vie de ses produits ;
  • et à les réparer s’ils reviennent abimés, pour les réintégrer à son offre d’abonnement.
  • Le ratio CA / unité de matière est grandement amélioré.

Cependant, les principes de « Singularité » et « Création continue » sont au rouge. Si l’Entreprise disparait, tout s’écroule.

 

3/ L’entreprise du bâtiment


Le nouveau modèle économique réside dans :

  1. L’internalisation du promoteur : il doit penser réduction globale des coûts du bâtiment et pas uniquement réduction des coûts de conception.
  2. Le choix des matériaux, en évitant l’usage du ciment comme liant. L’Entreprise investit sur des matériaux à forte inertie thermique comme la pierre ou les matériaux locaux respirants : chanvre, roseau, bois. Ils permettent de stocker plus de carbone s’ils sont utilisées dans la structure du bâtiment. Ils peuvent aussi servir d’isolant.
  3. La différenciation des matériaux de l’acte de construire : les matériaux sont utilisés comme des banques de matériaux pour des constructions futures, sans avoir besoin de puiser dans les ressources primaires.
  4. Des solutions de convertibilité des appartements : on maximise le taux d’utilisation  avec moins d’espaces vides, donc moins besoin de construire un bâtiment pour chaque usage, donc moins de consommation de matières premières. On améliore ainsi le principe « Pas de déchets ».
  5. Des bâtiment conçus pour être productifs net d’énergie : on raisonne en coût global. Ils génèrent des recettes grâce à leurs reventes d’énergies ou la potentiel de location d’espaces, qui permettent de disposer de bâtiments plus rentable pour tous.

Chapitre 4 : Mais réduire, est-ce suffisant ?

Réduire, c’est bien… mais Réduire ne suffit pas

 

Réduire est nécessaire mais souvent non suffisant, face aux enjeux et effets contradictoires sur les différentes parties prenantes que nous avons pu constater dans les exemples ci-dessus.

Pour faire face aux enjeux et menaces qui pèsent sur la planète, comment aller jusqu’à la régénération de ce vivant ? Comment mettre en place les conditions qui permettent au vivant de se déployer de nouveau, pour arriver à ÉQUILIBRER ?


Alors, comment faire ?

Comment dépasser les intérêts contradictoires ? Comment financer les surcoûts liés à cette transition liée à la réduction des impacts ? Comment trouver le bon chemin pour atteindre l’Entreprise Régénérative ?

  • Abandonner nos modes de pensée habituels : centrés sur la résolution de problèmes, les négociations, les rééquilibrages, …
  • Dépasser le mouvement TIC de changement de lunettes et d’utilisation de la boussole du vivant …


… pour rentrer dans le mouvement TAC :

 


Un mouvement :

  • qui permet à chacune des parties prenantes de l’Entreprise d’exprimer sa singularité, dévoiler de nouveaux potentiels et développer de nouvelles capacités de création,
  • qui encourage des alliances nouvelles et inattendues,
  • qui met en place les conditions qui permettent à la vie de s’exprimer et s’épanouir, sous toutes ses formes, humaines et non humaines.

C’est l’intention de l’Entreprise Régénérative.
Une approche à suivre dans le prochain épisode de « Voyage en Entreprises Régénératives » (n°4).